L’impact de l’âge sur la conduite automobile, et comment en diminuer les effets
Il est possible que, en vieillissant, vous ayez l’impression d’être un peu moins habile sur la route. Et cela est tout à fait normal. «Conduire est une activité complexe qui demande la maîtrise de plusieurs habiletés motrices, cognitives et visuelles, explique Camille Savoie, professeure adjointe à la faculté des sciences infirmières de l’Université Laval. Or, ces capacités peuvent diminuer graduellement chez la personne âgée.»
Comment maintenir le plus longtemps possible toutes ces aptitudes nécessaires à la conduite ? D’abord, adopter de bonnes habitudes de vie. Eh oui! Cela peut paraître étonnant, mais bien s’alimenter, faire de l’exercice et dormir suffisamment peut faire une différence. Car cela contribue à retarder l’apparition de problèmes de santé et de maladies susceptibles d’avoir un impact sur votre capacité à conduire. Le défi, bien sûr, c’est de passer à l’action! Cet article aborde justement diverses pistes pour agir. Et si quelque chose ne va pas, il ne faut pas hésiter à en parler à son médecin.
Avec l’âge, on peut se sentir moins confortable au volant ou ressentir certaines douleurs après un trajet relativement long. Il peut aussi arriver qu’on ait du mal à poser certains gestes essentiels, comme tourner la tête et le haut du corps pour s’assurer qu’il n’y a pas de véhicule dans l’angle mort. Dans de telles situations, un meilleur ajustement de votre siège, de votre ceinture de sécurité ou de vos miroirs peut vous aider. Il peut aussi être utile d’effectuer certains exercices de renforcement, de mobilité ou de flexibilité. Pour découvrir quels sont les exercices adaptés à votre situation et à votre condition médicale, consultez un kinésiologue.
Être attentif aux petits bobos qui pourraient entraver votre capacité à conduire, c’est aussi un incontournable.
En vieillissant, la vision se modifie. Le champ visuel diminue et l’on devient plus sensible aux éblouissements. Vous ressentez de tels symptômes ? Parlez-en avec votre optométriste ou, mieux, allez le voir chaque année pour un examen de la vue.
Votre conduite automobile pourrait aussi être influencée par votre médication. Certains types de médicaments, comme les analgésiques, les antidépresseurs, les sédatifs ou d’autres encore, peuvent avoir un impact sur votre vigilance. Informez-vous auprès de votre pharmacien pour connaître les effets secondaires des médicaments que vous prenez. En cas de problème, certains conseils susceptibles de vous aider pourraient vous être prodigués.
Avec le temps, il arrive que des personnes aînées aient tendance à conduire moins, et à rester relativement près de chez elles. Souvent, elles peuvent aussi éviter de conduire en période de pointe ou lorsque le temps est mauvais. Bien que dictés par la prudence, ces comportements peuvent représenter un piège. «Le risque, c’est que ces stratégies fassent perdre aux personnes aînées certaines de leurs compétences au volant et qu’elles aient un impact sur leur confiance en elles, dit Camille Savoie. Alors, quand vient le temps de passer un test de conduite, elles échouent.» On retient de cela qu’il est important de continuer à conduire régulièrement, tant qu’on se sent à l’aise de le faire, et que, lorsque ce n’est plus le cas, c’est le signe qu’il faut consulter un professionnel de la santé afin d’évaluer nos capacités et discuter de notre situation.

Conduire mieux, c’est possible à tout âge!
Plusieurs croient que les personnes aînées représentent un danger sur les routes. Mais c’est faux. Selon les données de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), en 2020, 22 % de tous les détenteurs de permis de conduire âgés de 65 ans ou plus étaient impliqués dans 12 % des «accidents corporels» – c’est le terme utilisé par la SAAQ. En comparaison, les jeunes conducteurs de 16 à 24 ans représentaient 8 % des titulaires de permis, mais étaient impliqués dans 19 % des accidents de ce type. Toute proportion gardée, les personnes aînées sont donc moins souvent impliquées dans des accidents que d’autres groupes d’âge.
Selon Geneviève Côté, porte-parole de la SAAQ, dans plus de la moitié des cas, les accidents impliquant des conducteurs âgés sont causés par l’inattention ou la distraction du conducteur – on oublie de s’arrêter à un feu rouge ou on omet de céder le passage, par exemple.
Afin que votre trajet se fasse sans heurt, prévoyez plus de temps pour vos déplacements: vous serez ainsi plus détendu et moins dérangé par les imprévus.
Sur la route, adoptez une distance sécuritaire entre vous et le véhicule qui vous précède: cela vous donnera plus de temps pour réagir.
Évitez les distractions. La radio ainsi que les conversations que vous avez avec vos passagers peuvent diminuer votre attention.
Les technologies d’aide à la conduite et les nouveaux panneaux de circulation peuvent être déconcertants quand ils ne nous sont pas familiers. Pourquoi ne pas rafraîchir vos connaissances en suivant un cours de conduite ? Certains sont spécialement conçus pour les personnes aînées. Ils pourraient vous aider à vous remettre à jour et à adopter des comportements préventifs. Ils pourraient aussi vous permettre de vous préparer à une éventuelle évaluation – certains visent d’ailleurs cet objectif. Pour savoir si on en offre près de chez vous, vous pouvez communiquer avec l’https://www.aecq.ca/lassociation/.
Les règles de la Société d’assurance automobile du Québec à l’égard des personnes aînées
Quels que soient votre âge et votre état de santé, vous devez signaler à la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ) une condition médicale qui se dégrade et qui pourrait affecter votre capacité à conduire, et ce, dans les 30 jours après en avoir pris connaissance.
Cela dit, la SAAQ impose aussi des procédures particulières aux conducteurs âgés.
À l’âge de 75 ans, vous aurez l’obligation de remplir une Autodéclaration médicale, soit un questionnaire dans lequel vous devrez répondre à 17 questions relativement précises sur votre état de santé. Selon les réponses que vous fournirez, il est possible que la SAAQ vous demande d’être examiné par un médecin ou par un optométriste pour continuer à conduire.
Dans les mois précédant votre 80e anniversaire, vous devrez consulter un médecin, une infirmière praticienne spécialisée et un optométriste. À tour de rôle, ils vous examineront puis rempliront un formulaire qu’ils feront parvenir à la Société d’assurance automobile du Québec.
Notons que, à ce moment comme à tout autre, ces professionnels peuvent faire un signalement à la SAAQ si, après vous avoir examiné, ils croient avoir détecté un problème susceptible de vous empêcher de conduire de manière sécuritaire.
Selon l’évaluation de ces deux professionnels, la SAAQ rendra une décision. Elle pourra choisir de vous laisser votre permis de conduire sans le modifier ou d’y ajouter des conditions – par exemple, vous pourriez devoir vous procurer des verres correcteurs ou éviter de conduire à la noirceur. Elle pourrait également décider de vous retirer votre permis.
Tout cela vous préoccupe ? Rassurez-vous. Selon Geneviève Côté, après avoir complété ces démarches, seulement 1 % à 3 % des personnes aînées se font retirer leur permis de conduire. Cependant, près de 50 % d’entre elles se voient imposer une condition comme le port de verres correcteurs ou l’interdiction de conduire à la noirceur.
Vous êtes plutôt inquiet parce que vous avez entendu dire que les personnes de 80 ans et plus chez qui sont détectés des troubles neurocognitifs, comme la maladie d’Alzheimer, perdent automatiquement leur permis de conduire ? C’est faux. «Aujourd’hui, les personnes qui reçoivent un diagnostic de trouble neurocognitif léger ou majeur, et dont l’état de santé ne représente pas un risque pour la sécurité routière, peuvent conserver leur permis de conduire un bon moment après l’annonce du diagnostic», assure Camille Savoie.
L’évaluation de votre capacité à conduire
Si la SAAQ entretient des doutes sur votre capacité à conduire, elle peut demander que vous soyez évalué. Pour cela, vous rencontrerez sans doute un ergothérapeute – c’est ce professionnel qui possède l’expertise la plus appropriée pour évaluer les habiletés fonctionnelles requises pour la conduite automobile.
Dans le cadre de son évaluation fonctionnelle, l’ergothérapeute s’assurera que vous possédez les aptitudes requises pour une conduite sécuritaire et autonome, tant sur les plans physique et cognitif (attention, mobilité, coordination, perception visuelle, etc.). Il pourrait aussi vous suggérer de l’équipement adapté pour favoriser une conduite sécuritaire.

Si cela s’avère pertinent, il vous fera également subir un test sur la route. À cette occasion, un ergothérapeute, doté d’une expertise particulière, vous observera alors que vous conduisez en compagnie d’un moniteur de conduite. Ce test est très utile puisqu’il permet à l’ergothérapeute d’identifier les conditions favorisant une conduite autonome et sécuritaire et de proposer des recommandations appropriées. Si vous avez déjà perdu votre permis de conduire, ce professionnel s’assurera que vous puissiez obtenir un permis de conduire temporaire pour passer ce test.
Vous êtes nerveux à l’idée de subir une évaluation de vos capacités à conduire ? C’est normal. Et on en tiendra compte. «Il y a plusieurs stratégies que nous pouvons utiliser pour faire baisser l’anxiété», mentionne Alexandre Nadeau, président de l’Ordre des ergothérapeutes du Québec. Cela n’empêchera pas l’ergothérapeute d’effectuer une analyse objective de la situation. Car il doit agir de façon à assurer tant votre sécurité que celle de la population.
Une fois son évaluation terminée, l’ergothérapeute vous informera des résultats. «C’est notre devoir de faire connaître à la personne qui vient d’être évaluée quelles sont nos observations et nos recommandations», affirme Alexandre Nadeau. Par la suite, il transmettra le tout à la Société d’assurance automobile du Québec. «Le rôle du professionnel est de fournir à la SAAQ le plus d’information possible afin qu’elle puisse prendre une décision éclairée, ajoute Camille Savoie. Mais c’est toujours la SAAQ qui décide si vous pouvez garder votre permis de conduire ou si celui-ci vous sera retiré.»
Selon Alexandre Nadeau, les ergothérapeutes représentent aussi une ressource adéquate pour accompagner les personnes qui abandonnent ou perdent leur permis de conduire. «Dans une telle situation, nous travaillons alors avec l’entourage pour que la perte du permis de conduire ait le moins de conséquences possible sur la personne âgée, précise Alexandre Nadeau. Nous voulons que, même sans permis de conduire, elle soit en mesure de continuer à réaliser des activités qui sont importantes pour elle et qui, par le fait même, donnent un sens à sa vie.»
Les signes qui ne mentent pas
Probablement que, tôt ou tard, vous devrez dire adieu à votre permis de conduire. Afin de ne pas devenir un danger pour vous et pour les autres, il est important d’être à l’affût de certains signes annonciateurs. «Lorsque l’aptitude à conduire s’amenuise, c’est que la capacité à traiter rapidement l’information diminue», insiste Alexandre Nadeau.
Vous devez vous inquiéter si:
Vous êtes hésitant sur la route.
Vous avez du mal à rester dans votre voie.
Vous avez tendance à ralentir alors que cela n’est pas approprié.
Vous avez du mal à changer votre vitesse pour vous adapter au flux de la circulation – par exemple, lorsque vous êtes sur une voie d’accélération menant à une autoroute.
Vos proches vous ont fait remarquer que vous manifestez certains de ces comportements ? Vous avez l’impression que c’est effectivement le cas ? Il est temps de réfléchir sérieusement à la situation et à vos options. Vous pourriez demander une évaluation afin d’obtenir les recommandations d’un professionnel ou encore décider par vous-même d’abandonner votre permis de conduire.
Vous trouvez difficile de prendre une telle décision ? Ça l’est. Mais dites-vous qu’il est important d’agir alors que vous avez encore de bonnes capacités d’adaptation – ce qui vous permettra de trouver des solutions pour la suite. Et que ce serait encore pire d’attendre avant de vous faire retirer abruptement votre permis de conduire, surtout si cela se produit alors que vous n’êtes plus en mesure d’évaluer objectivement vos capacités. «Les gens vivent alors beaucoup de colère», constate Camille Savoie.
Se préparer à renoncer à son permis de conduire
Pour que cette transition entraîne le moins de conséquences possible, Alexandre Nadeau suggère de la planifier.
Pour cela, demandez-vous comment vous pourriez continuer à faire vos activités si vous ne pouvez plus conduire.
Vous habitez dans une ville qui offre du transport en commun ? Renseignez-vous sur les horaires. Mieux: familiarisez-vous avec ce mode de transport. Dans plusieurs municipalités, des rabais sont offerts aux personnes aînées. Dans certaines d’entre elles, le transport en commun leur est même accessible gratuitement.
Cela n’est pas possible, car vous vivez en région ? Identifiez les personnes de votre entourage qui pourraient vous accompagner ou encore les organismes d’aide vers lesquels vous pourriez vous tourner pour obtenir du soutien.
Communiquez avec l’entreprise de transport adapté de votre secteur et renseignez-vous sur les services qu’elle peut vous offrir.
Considérez le taxi comme une option. Avec l’argent que vous aurez obtenu de la vente de votre véhicule et les économies que vous ferez en essence, en entretien, en frais d’immatriculation et en assurances, il y a fort à parier que vous pourrez économiser quelques milliers de dollars chaque année pour vous offrir ce service.
Deux outils particulièrement utiles
La Trousse sur la capacité à conduire de la personne aînée
Regroupant des documents de sources différentes, la Trousse sur la capacité à conduire de la personne aînée offre au lecteur de l’information pertinente concernant ses obligations en tant que conducteur, de même que sur les manières d’améliorer sa conduite, sur les signaux qui devraient le conduire à se questionner ainsi que sur les solutions qui s’offriront à lui s’il décide de renoncer à son permis de conduire. « Cette trousse a été construite afin que la personne âgée qui conduit encore sa voiture puisse commencer à penser à ce qui se produira lorsqu’elle perdra son permis de conduire et à s’y préparer», précise Camille Savoie, qui en est la coauteure. Bien que cette trousse ait été développée à l’origine pour les secteurs de Lévis et de Saint-Lambert-de-Lauzon, plusieurs des informations qu’elle contient peuvent être utiles à des personnes aînées vivant ailleurs au Québec. Un processus d’adaptation est d’ailleurs en cours afin de la déployer dans d’autres régions. Si vous êtes intéressé à obtenir une trousse adaptée à votre région, vous pouvez remplir le sondage accessible à partir du lien ci-haut.
OSCAR
Réalisé par l’Université de Sherbrooke dans le cadre d’une recherche, l’Outil de sensibilisation aux capacités requises pour une conduite automobile sécuritaire et responsable des aînés (OSCAR) comprend une série de 15 ƒquestions touchant différentes situations de conduite. Chacune est accompagnée d’un texte informatif. En répondant aux questions et en lisant les textes, on réalise à quel point conduire n’est pas anodin et on trouve des solutions pour rendre sa conduite plus sécuritaire.
Pour obtenir de l’aide
Que ce soit parce que vous le désirez ou parce que cela vous est imposé, une fois que vous aurez perdu votre permis de conduire, il est fort probable que vous ayez besoin d’aide.
Si vous êtes bien entouré, vos proches seront certainement en mesure de vous apporter un soutien sur le plan émotionnel et de vous aider à effectuer certaines tâches, comme vendre votre véhicule et annuler votre police d’assurance. Et s’ils demeurent à proximité, ils pourront sans doute vous accompagner lorsque vous faites vos courses ou pour des rendez-vous médicaux ou autres.
Malgré cela, Camille Savoie suggère de ne pas trop compter que sur eux. Car si les proches sont souvent présents pour les activités essentielles, ils le sont généralement moins pour les activités de loisir.
Pour conserver votre autonomie sans permis de conduire, certaines solutions s’offrent à vous.
Demandez à certaines des personnes que vous côtoyez, lors de vos activités, si elles accepteraient de vous transporter.
Adressez-vous à des organismes de votre secteur pour obtenir l’aide de bénévoles.
Composez le 211 sur le clavier de votre téléphone, ou sur Internet. Où que vous soyez au Québec, vous aurez ainsi accès à un répertoire de tous les organismes et services communautaires et publics de votre région.
À retenir
Maintenir de saines habitudes de vie contribue à conserver votre permis de conduire plus longtemps. Consultez notre section Ressources pour découvrir d’autres conseils pratiques pour vous accompagner dans cette démarche.
À 75 et à 80 ans, les personnes aînées sont soumises à certaines obligations à l’égard de la Société d’assurance automobile du Québec.
Certaines écoles de conduite offrent des cours aux personnes aînées désireuses de rafraîchir leurs connaissances (https://www.aecq.ca/lassociation/)
Chacun doit rester à l’affût des signes pouvant indiquer que sa capacité à conduire diminue.
Il vaut mieux renoncer à son permis de conduire alors qu’on est en mesure de le faire soi-même et de s’y adapter.
Le taxi peut représenter une alternative économique, grâce aux économies réalisées sur les coûts annuels liés à la possession d’une voiture (vente du véhicule + économies d’essence, entretien, immatriculation et assurances).
Pour demeurer autonome et jouir d’une vie agréable sans permis de conduire, il est primordial de s’y préparer.

À l’intention des proches aidants
Quelle que soit la situation de votre proche, vous pouvez lui apporter votre aide et votre soutien. Voici quelques conseils en ce sens.
Votre proche semble à l’aise au volant ? Pour que cela puisse continuer, il devrait voir son optométriste régulièrement et s’assurer, auprès de son pharmacien, qu’aucun de ses médicaments n’ait d’impact sur sa conduite automobile. Assurez-vous qu’il le fasse.
Il doit remplir une autodéclaration médicale ? Aidez-le. Il doit plutôt subir une évaluation de sa capacité à conduire ? Accompagnez-le. Dans un cas comme dans l’autre, votre soutien sera précieux pour lui.
Vous éprouvez des doutes sur la capacité de conduire de votre proche ? Posez-lui des questions. Se restreint-il dans ses déplacements ? S’empêche-t-il de conduire le soir ou les jours de mauvais temps ? Cela vous informera sur son aisance au volant.
Poussez l’audace jusqu’à jeter un coup d’œil sur sa voiture. Détectez-vous des signes d’accrochage ? Cela pourrait indiquer que son habileté au volant a décliné.
Tout semble bien aller, mais vous êtes tout de même inquiet ? Pourquoi ne pas devenir son passager pour un court trajet ? Vous verrez ainsi comment il se comporte sur la route.
Vous croyez qu’il devrait se départir de son permis, ou qu’il songe à le faire ? Encouragez-le et aidez-le à explorer d’autres manières de se transporter.
Vous croyez qu’il est un danger sur la route et vous n’arrivez pas à le convaincre d’abandonner son permis ? Remplissez le formulaire de signalement que vous trouverez sur le site de la SAAQ.
Pour une raison ou une autre, votre proche se voit dans l’obligation de renoncer à son permis ? Accueillez ses émotions et amenez-le à accepter la situation. Si possible, accompagnez-le durant ses premières sorties. Puis, aidez-le à considérer comment il pourrait rester autonome sans voiture.
Pour vous aider, lisez le document de la SAAQ intitulé La conduite automobile des personnes aînées et les proches aidants.
Rédaction: Maryse Guénette
Révision interne: Équipe de rédaction de la Fondation AGES
Révision scientifique: Camille Savoie
Révision linguistique: François Grenier
Références
ASSOCIATION DES ÉCOLES DE CONDUITE DU QUÉBEC. L'association. AECQ; 2025. https://www.aecq.ca/lassociation/
CENTRE DE RÉFÉRENCE DU GRAND MONTRÉAL. 211. Montréal : CRGM; 2019. https://www.211qc.ca/
FÉDÉRATION DES KINÉSIOLOGUES DU QUÉBEC. Annuaire des kinésiologues. Montréal : Fédération des kinésiologues du Québec. https://www.kinesiologue.com/fr/annuaire
ORDRE DES ERGOTHÉRAPEUTES DU QUÉBEC. L'ergothérapie et la capacité à conduire une automobile. Montréal : OEQ; 2021. https://www.oeq.org/DATA/CHRONIQUE/4~v~conduite_auto.pdf
SOCIÉTÉ DE L'ASSURANCE AUTOMOBILE DU QUÉBEC. Autodéclaration médicale. Québec : Gouvernement du Québec; 2023. https://saaq.gouv.qc.ca/blob/saaq/documents/formulaires/autodeclaration-medicale.pdf
SOCIÉTÉ DE L'ASSURANCE AUTOMOBILE DU QUÉBEC. Formulaire de signalement. Québec : Gouvernement du Québec; 2023. https://saaq.gouv.qc.ca/controle-routier-quebec/signalement/formulaire
SOCIÉTÉ DE L'ASSURANCE AUTOMOBILE DU QUÉBEC. La conduite automobile des personnes aînées et les proches aidants. Québec : Gouvernement du Québec; 2023. https://saaq.gouv.qc.ca/blob/saaq/documents/publications/conduite-auto-aines.pdf
SOCIÉTÉ DE L'ASSURANCE AUTOMOBILE DU QUÉBEC. Les conducteurs aînés : Saviez-vous que. Québec : SAAQ; 2020. https://saaq.gouv.qc.ca/securite-routiere/clienteles/aines/saviez-vous
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